C’est bientôt le 1er octobre, ce qui signifie pour la plupart des artistes : le commencement de l’Inktober !!!
Ça fait plusieurs années que je m’y colle, parfois je vais au bout, souvent non, aujourd’hui je vous partage mes 5 conseils pour (espèrer ^^) tenir jusqu’au 31 octobre.
1. Faire sa propre liste.
Il existe des tas de listes pour ce challenge, l’idée étant de donner de l’inspiration aux dessinateurs, des thèmes à suivre, et …je suis complètement incapable de m’y tenir. Car il est impossible selon moi d’être inspiré par absolument tous les thèmes d’une liste, aussi variée soit-elle ! Pour certains cette contrainte est un booster, pour d’autres c’est le blocage assuré.
Si vous êtes comme moi, je vous conseille de vous laisser guider par votre propre inspiration, au jour le jour. Car comme à dit un jour quelqu’un de très perspicace, “si tu sais pas quoi dessiner, dessine une fleur”. Autrement dit, il y a forcément quelque chose que vous aimez dessiner encore et encore, et ce sera votre joker pour toutes les fois où vous manquerez d’inspiration. Vous pouvez toujours aller piocher des idées dans des listes à droite à gauche, pour vous challenger, mais pour moi le plus gros challenge est de finir l’Inktober, peu importe comment.
2. Choisir un médium qui vous plait vraiment et que vous avez déjà expérimenté.
Au départ l’Inktober était basé sur le défi de dessiner à l’encre, de revenir à du dessin traditionnel. Depuis les choses ont évolué, et peu nombreux sont les artistes qui respectent cette contrainte,, la tablette graphique est devenue courante dans ce challenge, mais certains se lancent en gravure, aquarelle, gouache, tout est possible. Cependant mieux vaut garder votre médium de prédilection si vous souhaitez aller au bout, sous peine d’être rapidement découragé si les résultats ne sont pas à la hauteur de vos espérances. Il sera toujours temps de vous challenger sur un nouveau médium sur une durée plus courte… mais 31 jours, c’est long !
3. Choisir un format adapté.
Si vous décidez de partir en traditionnel, un petit format est sans doute plus adapté qu’un A3. En effet, même si on débute souvent le challenge très motivé, il ne faut pas oublier que vous aurez des contraintes et des imprévus durant le mois d’octobre qui ne vous permettront pas de passer autant de temps que vous le souhaitez sur un dessin. Le but du jeu étant de tenir la distance, choisissez un format adapté à votre médium.
De plus, réaliser toutes les illustrations sur un même format donnera une cohérence à votre production et vous serez de plus en plus à l’aise avec celui-ci au fil du mois. Choisissez par exemple un carnet dédié, ou des cartes découpées au même format. Anticipez également la présentation de vos illustrations sur instagram, allez-vous les scanner ? Les prendre en photos ? Dans quel cadre ? Bref réfléchissez. à ces contraintes en amonts pour un résultat harmonieux et un surcroit de motivation.
4. Aménagez votre emploi du temps.
Ce challenge est très chronophage et peut-être avez vous des rendus clients à faire , des enfants à nourrir, ou tout simplement une vie ? C’est pourquoi en plus du conseil précédent je vous conseil de vous organiser. N’hésitez pas à aménager des jours off dans le challenge, parce que le rythme est vraiment intense. Le fait de l’organiser et d’en parler en amont fait que le challenge sera quand même accepté, mais que vous ne finirez pas sur les rotules (du poignet). Pour ma part je préfère éliminer le week-end ou au moins le dimanche pour avoir un peu de répit, pouvoir rattrapper un retard ou parer à un imprévu. L’Inktober est un marathon, pas un sprint.
En ce sens vous pouvez vous avancer au mois de septembre pour anticiper les jours où vous ne pourrez pas dessiner par exemple, ou bien commencer quelques croquis. L’idée n’étant bien sur pas de préparer tous les dessins à l’avance, mais vous verrez qu’avoir quelques illustrations prêtes pourra vous sauver, et nombreux sont ceux qui disent ouvertement anticiper ce mois intense.
5. Entourez-vous !
La magie de ce challenge est l’engouement qu’il soulève. Le nombre d’artistes à avoir rejoint le mouvement est incroyable, et vous avez forcément des amis, collègues, instapotes qui participent et pourront vous motiver à avancer. D’ailleurs même des personnes qui ne participent pas pourront être un soutien important. Et pour ça n’hésitez pas à partager vos difficultés, vos doutes, vos hésitations. Ce challenge demande de la ressource et on en a peut-être pas l’impression si on ne le fait pas, alors partagez vos états d’âmes et demandez à votre communauté de vous encouragez. N’hésitez pas à les embarquez avec vous grâce à des work in progress, des stories, des croquis, etc. C’est un défi très solitaire, donc essayez d’impliquer au maximum les gens qui vous entourent.
Et conseil bonus : Éclatez-vous !
Faites un Inkotber qui vous ressemble, qui vous fasse plaisir à vous avant tout.
Pour ma part je pars cette année sur du motif (ô surprise !), suivez-moi sur Instagram pour découvrir ça, et rendez-vous ici début novembre pour mon bilan.
Bon courage à tous !